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L'Amour véritable

Photo du rédacteur: Jessica MORANDJessica MORAND

J’ai hésité, lorsque j’ai créé ce blog, à lui donner l’intitulé Les chroniques de Jessica. Aujourd’hui, au vu de ce que j’expérimente, je crois que ce choix était très juste.


C’est avec un sourire aux lèvres que je viens déposer quelques lignes pour mettre en mots ce que j’ai vécu ce matin, avec l’espoir que cela ait du sens pour moi et résonne en vous.


À cet instant, je l’avoue, je ne sais pas encore quelle forme cela prendra, et je suis curieuse d’en découvrir le titre.


Ce matin, comme tous les matins depuis quelques semaines, je choisis de suivre le plan parfait qui m’est destiné, tel un cadeau qui se révèle à moi. Ce cadeau m’offre la possibilité de comprendre le sens de la vie, tout en me rappelant à chaque instant que la vie est en moi.


Pour mettre des mots sur cette expérience, je me suis installée dans un restaurant que j’affectionne particulièrement, au centre-ville de Thonon : Saveur Bohème. Comme je le dis souvent, je suis amoureuse de mon quotidien et de la forme que j’ai choisie de lui donner. Je crois que nous sommes seuls responsables de ce que nous vivons, même s’il existe des éléments extérieurs sur lesquels nous n’avons aucune prise. Mais qu’importe ! L’essentiel est de faire de notre mieux, sans aucun regret.

Notre mission devrait être d’accomplir ce que nous entreprenons avec une telle intensité qu’on pourrait presque se croire fou, comme ce fou pris d’un rire incontrôlable, à en perdre la tête.


Et quel risque y a-t-il à perdre la tête ? Peut-être que cela nous laisserait uniquement le cœur. Ce matin, je crois que c’est exactement là où mon Moi supérieur a voulu m’amener : au cœur. Parce que je parle souvent du « cœur de notre cœur », et pour moi, c’est en cet endroit que réside notre infinité pure, l’Amour inconditionnel.


Dans cet espace, il n’y a aucune question à se poser : tout est absolument parfait. Tu sais, comme lorsque tu te perds dans un paysage façonné par la vie, un paysage divin, touché par la grâce. N’est-ce pas le reflet du cœur de notre cœur ? Mais le voyons-nous vraiment ?


Ce que nous percevons à l’extérieur est le reflet de notre intérieur. Il est donc essentiel de prêter attention à ce que nous vivons et à ce qui nous entoure au quotidien, car tout cela est le miroir de ce que nous sommes, à cet instant précis.

Peut-être avons-nous appris à fonctionner à l’envers : à chercher à l’extérieur ce que nous pensons être « beau », comme si cela pouvait combler notre intérieur. Mais est-il seulement possible d’acheter un objet matériel et de le faire entrer en nous ? Évidemment, cela paraît invraisemblable. Pourtant, le monde dans lequel nous vivons ne semble-t-il pas souvent invraisemblable ?


Nous essayons de faire rentrer l’infini dans des boîtes, de mettre l’immensité en cage, en oubliant qu’elle est libre, mouvante et lumineuse. La contenir, c’est la limiter, la figer, l’éteindre.


Je ressens une grande joie en voyant ce qui se dessine à travers ces mots.


Je me souviens parfaitement du jour où j’ai demandé à rencontrer l’Amour véritable. Il n’a fallu que quelques jours à l’univers pour conspirer. Deux jours après, j’ai rencontré un homme. Je ne saurais expliquer son apparition dans ma vie, ni l’intensité de notre premier échange, de notre premier regard.


Je ne suis pas ici pour raconter cette histoire en détail, mais pour partager comment mon Moi supérieur a voulu me révéler l’Amour véritable. Cette révélation m’a fait comprendre que l’Amour et la liberté sont indissociables, qu’ils ne peuvent être saisis ni possédés.


Avec cet homme, j’ai eu le sentiment qu’il m’échappait constamment. Pourtant, dès les premières secondes, une sensation d’être aimée m’a traversée. Je crois que j’ai tout fait pour le retenir. Était-ce pour cela qu’il s’éloignait ?


Cette rencontre m’a transformée. Chaque fois que je tentais d’aller vers lui, il me renvoyait à moi-même. Jusqu’au jour où j’ai arrêté de vouloir qu’il fasse partie de ma vie. J’ai choisi de me choisir, de m’aimer autant que je pouvais l’aimer lui. À partir de là, une nouvelle vie a commencé pour moi. Il n’a pas disparu pour autant : il est toujours là, quelque part, à travers les signes magnifiques que la vie m’envoie pour me rappeler son existence – et celle de l’Amour, en tout et à chaque instant.


L’humain a besoin de concret, d’acquisition. Mais si l’Amour est infini et inconditionnel, a-t-il besoin d’être saisi ? Peut-être devons-nous simplement accepter qu’il soit libre et qu’il se manifeste dans nos vies de la plus belle façon. Et cette façon n’est pas toujours celle que nous imaginons, parce que nous pensons avec la tête, pas avec le cœur.


Je n’ai pas relu le début de ce texte, et je ne sais pas si je le ferai. Je veux qu’il reste le fil conducteur de mon cœur, tel qu’il est à cet instant.

Je crois que l’Amour véritable est le titre juste pour ce qui a été exprimé ici. Même si ce ne sont que quelques lignes d’un dessein parfait, indéfinissable mais admirable et délicieux à vivre.


En terminant, je veux exprimer ceci : je choisis de vivre l’Amour véritable à chaque instant, sans attendre qu’il se manifeste d’une autre façon, car il s’est déjà manifesté pour mon plus grand bien, et pour celui des autres.


Avec Amour,

Beaucoup d'Amour.


Jessica

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